Non à une carte scolaire catastrophique !
Accueil / Non à une carte scola ...
Tribunes
- Janvier 2015
- Décembre 2014
- Novembre 2014
- Octobre 2014
- Septembre 2014
- Juillet-août 2014
- Juin 2014
- Mai 2014
- Avril 2014
- Mars 2014
- Janvier-février 2014
- Décembre 2013
- Décembre 2013 (supplément)
- Novembre 2013
- Octobre 2013
- Septembre 2013
- Juillet 2013
- Juin 2013
- Mai 2013
- Avril 2013
- Mars 2013 (Tribune refusée)
- Janvier/Février 2013
- Décembre 2012
- Novembre 2012
- Octobre 2012
- Septembre 2012
- Juillet-août 2012
- Juin 2012
- Mai 2012
- Avril 2012
- Février 2012
- Janvier 2012
- Décembre 2011
- Novembre 2011
- Octobre 2011
- Septembre 2011
- Juillet-août 2011
- Juin 2011
- Mai 2011
Onglets principaux
Non à une carte scolaire catastrophique !
A l’heure où ces lignes sont écrites, les décisions finales ne sont pas encore rendues, mais la réalité est bien là : les écoles du département, comme les collèges et les lycées, font à nouveau les frais de la suppression massive de postes dans l’éducation nationale et la carte scolaire pour la rentrée 2012/2013 en sera marquée.
Bien plus que les 51 emplois que la Cote-d’Or doit « rendre » au Ministère, les syndicats notent : « l’administration propose le retrait de 108,5 emplois contre l’implantation de 41 emplois : le différentiel est de 66,5. La directrice académique garde en réserve 15,5 postes puisque la Côte d’Or doit rendre 51 postes. Pourquoi ne pas doter les écoles qui ont de véritables besoins non pris en compte ? »
Du côté des parents d’élèves, on relève que les comptes ne sont pas bons et on parle d’une carte scolaire catastrophique. En cause notamment les enfants en maternelle qui ne sont pas comptés « officiellement » dans les effectifs prévisionnels des écoles. Ainsi que la diminution de la dotation horaire des collèges et lycées.
Et parmi nous nombreux ont été les élus qui se sont joints aux enseignants et aux parents pour manifester pour un changement de politique pour l’école et l’éducation. Comment accepter que les investissements réalisés dans les établissements scolaires par les communes ou le département notamment soient remis en cause par les suppressions de postes décidées à Paris par l’UMP et le NC ?
Au final, enseignants, parents, élus, tous nous tirons le signal d’alarme sur la destruction du service public de l’école et appelons tous les citoyens à se mobiliser parce que l’école et nos enfants, notre avenir commun, ont besoin d’une meilleure considération.
Ce pourquoi nous avons déposé un vœu lors de la session de février dernier pour demander :
- l’arrêt de la politique de non-remplacement systématique d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, qui fragilise nos services publics et nos territoires ruraux ;
- le retrait du projet de carte scolaire pour la Côte d'Or et la garantie de la survie de l’école en milieu rural comme en zone sensible en lui affectant les moyens spécifiques qui doivent être adaptés aux contraintes des territoires et aux besoins de ses habitants.
Tribune publiée dans l'édition de février 2012.